Brussels 10/01/13
Last 7 October, candidate Hugo Chavez won the presidential elections in Venezuela, and was re-elected President of the Bolivarian Republic of Venezuela with eight and a half million votes, in a ballot that had the participation of 81% of voters.
It is public knowledge that President Hugo Chavez last December underwent surgery in the city of Havana. The National Assembly of Venezuela, last 9 November, in a favourable and unanimous vote, granted constitutional permission to the President to be absent from the country to have medical treatment.
According to the Constitution of the Bolivarian Republic of Venezuela, “the elected candidate will take office as President of the Republic on 10 January of the first year of the constitutional period, by taking oath before the National Assembly" (article 231). However, the medical team that follows the clinical evolution of President Chavez recommends that his post-surgery recovery should extend beyond 10 January. According to the Constitution, this situation comes under article 231 which states that “If for any unforeseen reason the President of the Republic cannot be sworn in before the National Assembly, he can do so before the Supreme Court of Justice”, without specifying dates or places to the effect.
It is worrying to observe some drives by the political forces and sectors opposing the current government of Venezuela, namely the more extreme right-wing sectors, to create an atmosphere of political and institutional instability alleging that there is a “vacuum of power” in the country and calling for “civil disobedience”. These actions, using inhumanely the present clinical situation of the re-elected President, do not respect the decision of the Venezuelan people taken in a sovereign manner in the presidential elections and seek to affect the constitutional normality of the country, question the recently held electoral process and attack the democratic and sovereign functioning of the Venezuelan institutions.
Taking into account the will and the sovereign decision of the Venezuelan people, and the Constitutional Law of the country, namely article 5 that states that “the sovereignty lies inalienably in the people”, we express our solidarity with the people of Venezuela and condemn any attempt, internal or external, to impose a constitutional crisis, profoundly contrary to democracy, the popular will and Venezuela’s sovereignty.
Signatories:
Inês Zuber
João Ferreira
Gabriele Zimmer
Willy Meyer
Charalampos Angourakis
Giorgios Toussas
Helmut Scholz
Jacky Hénin
Jean-Luc Mélenchon
Kyriacos Triantaphyllides
Alda Sousa
Marisa Matias
Martina Anderson
Nikolaos Chountis
Patrick Le Hyaric
Sabine Lösing
Sabine Wils
Younous Omarjee
Des députés européens demandent le respect de la volonté souveraine du peuple du Venezuela
Bruxelles 10/01/13
Le 7octobre dernier, Hugo Chavez a gagné les élections au Venezuela et, -lors d'un scrutin auquel ont participé 81% des électeurs-, il a été réélu Président de la République avec huit millions et demi de voix.
Comme chacun sait, Hugo Chavez a subi une opération chirurgicale en décembre. Pour ce faire, l'Assemblée Nationale du Venezuela, par un vote unanime, lui a donné l'autorisation constitutionnelle de s'absenter du pays pour suivre un traitement médical.
Selon la Constitution du Venezuela, "le candidat élu prendra possession devant l'Assemblée Nationale (art. 231) le 10 janver de la première année de la période constitutionnelle. Cependant l'équipe médicale qui est en charge du Président Chavez recommande que sa convalescence post-opératoir s'étende au delà du 10 janvier. Selon la Constitution nationale, cette situation est couverte par l'article 231, qui dit : "Si pour une raison imprévue, le Président de la République ne peut prêter serment face à l'Assemblée Nationale, il peut le faire devant la Court Suprême de Justice", sans spécifier de délai pour ce faire.
Il est préoccupant de constater les manoeuvre des forces politiques et secteurs d'opposition à l'actuel gouvernmeent du Venezuela, -en particulier les secteurs d'extrême droite-, pour créer un climat d'instabilité politique et institutionnelle, prétextant l'existence d'un "vide de pouvoir" dans le pays, et appelant à la "désobéissance civile". Ces actions, qui visent à tirer profit de façon inhumaine de la situation actuelle du président Chavez, ne respectent pas la décision du peuple vénézuélien adoptée lors d'élections présidentielles, et tentent d'affecter l'ordre constitutionnel du pays, de remettre en question le récent processus électoral, et d'attaquer la démocratie et le bon fonctionnement des institutions du pays.
Tenant compte de la volonté et de la décision exprimées librement par le peuple vénézuélien, de la Constitution nationale du pays, -en particulier son article 5 qui dit que "la souveraineté réside dans le peuple de façon inaliénable"-, nous exprimons notre solidarité à l'égard du peuple vénézuélien et nous condamnons toute tentative, interne ou externe, de provoquer une crise constitutionnelle qui serait profondément contraire à la volonté populaire et à la souvereraineté du Venezuela.
Ont signé :
Inês Zuber
João Ferreira
Gabriele Zimmer
Willy Meyer
Charalampos Angourakis
Giorgios Toussas
Helmut Scholz
Jacky Hénin
Jean-Luc Mélenchon
Kyriacos Triantaphyllides
Alda Sousa
Marisa Matias
Martina Anderson
Nikolaos Chountis
Patrick Le Hyaric
Sabine Lösing
Sabine Wils
Younous Omarjee
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