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“No bazaar politics over visa liberalisation”, Guy Verhofstadt

Date

20 Apr 2016

Sections

Europe's East
Justice & Home Affairs

Turkish Prime Minister Ahmet Davutoglu has declared that Turkey will renege the EU-Turkey deal if Turkey does not get visa liberalisation this summer. The Liberals and Democrats remind the Commission that all 72 criteria have to be met before it proposes visa liberalisation. ALDE Group leader also reiterates its plea to get our own European House in order so that we are not totally dependent on Erdogan anymore.

verhofstadt nice 90.jpgVerhofstadt said: "The Council has signed up to an impossible timetable on visa free travel for Turkish citizen.  The criteria and rules for visa free travel is clear and the European Parliament cannot accept endorsing hasty bazaar style negotiations. The EU-Turkey deal can only be acceptable, if standards and legality is respected – we cannot outsource our asylum and migration policy to Turkey".

"More importantly, European leaders should use this period to make sure that independent from the deal with Turkey,  Europe is ready to deal with migration in a systematic way."

"Turkey seems to see the summer as a deadline. I hope this will put pressure on our leaders to put in place a European Coast and Border Guard, a European Asylum System and a European Blue Card before this summer."

WIKSTROM_90.jpgThe ALDE LIBE coordinator Cecilia Wikström added: "It is sad to see how EU-leaders are trying to outsource our European responsibilities to Turkey, by trying to set up a system which ensures that Europe does not need to receive any refugees, despite our international commitments. Turkey is a country that shoots and pushes back refugees at the Syrian border and it is impossible for the EU to cooperate with a country which does not respect international law. It is a mistake to believe that Turkey can solve our problems. Only a truly European approach, based on solidarity and compassion can do this."
 


“Pas de politique de marchandage pour la libéralisation des visas”, déclare Guy Verhofstadt

 

Le Premier ministre turc Ahmet Davutoglu, a déclaré que la Turquie renierait l'accord UE-Turquie si la Turquie ne bénéficie pas de la libéralisation des visas cet été. Les démocrates et libéraux rappellent à la Commission que chacun des 72 critères doivent être remplis avant qu'elle ne propose une libéralisation des visas. Le président de l'Alliance des démocrates et des libéraux pour l'Europe a également réitéré son appel à l'intention de l'Europe pour qu'elle balaye devant sa porte afin de ne plus être totalement dépendante de M. Erdogan.

verhofstadt nice 90.jpg"Le Conseil s'est engagé envers un calendrier impossible à respecter pour la mise en place d'un régime d'exemption de visa pour les citoyens turcs. Les critères et les règles d'exemption de visa sont claires et le Parlement européen ne peut pas soutenir des négociations de marchandage à la hâte. Pour que l'accord UE-Turquie soit acceptable,  les normes et la légalité doivent être respectées - nous ne pouvons pas externaliser notre politique d'asile et de migration à la Turquie. ", a déclaré Guy Verhofstadt.

"Ensuite et surtout, les dirigeants européens devraient utiliser cette période pour garantir qu'indépendamment de l'accord avec la Turquie, l'Europe soit prête à faire face à la migration de manière systématique."

"La Turquie semble fixer l'été comme date limite. J'espère que cela fera pression sur nos dirigeants afin qu'ils mettent  en place un Corps européen de garde-côtes et de garde-frontières, un système européen de droit d'asile et une carte bleue européenne avant l'été ".

WIKSTROM_90.jpgCecilia Wikström, coordinatrice de l'ADLE au sein de la Commission LIBE, a ajouté: "Il est triste de constater comment les dirigeants européens tentent d'externaliser les responsabilités européennes à la Turquie, essayant de mettre en place un système assurant que l'Europe ne reçoive aucun réfugié, malgré nos obligations internationales. La Turquie ouvre le feu sur les réfugiés et les repousse à la frontière syrienne; il est impossible que l'UE coopère avec un pays qui ne respecte pas le droit international. C'est une erreur de penser que la Turquie peut résoudre nos problèmes. Seule une véritable approche européenne, basée sur la solidarité et la compassion, pourra résoudre la crise."