EURACTIV PR

An easy way of publishing your relevant EU press releases.

Verhofstadt: "Stop analysing, make European leaders act" - "No Summit on Brexit, but an emergency summit to solve the refugee crisis" -

Date

19 Jan 2016

Sections

EU Priorities 2020
UK in Europe

During today's debate with Council President Tusk and Commission President Juncker, ALDE leader Guy Verhofstadt has called upon them to stop analysing how bad the situation is and make the Member States act.
 
Verhofstadt: "We hear it over and over again: Schengen is going to collapse, the internal market is going to disappear, the euro is in danger and the Union itself will implode. This is all true, it is indeed a mess."
 
"The policies so far have not worked. The relocation scheme for refugees is not applied, we still don´t have a European Border and Coast Guard, the agreement with Turkey does not deliver, many refugees are living in terrible conditions and Schengen is falling apart. The moment Germany introduces border controls the whole system will unravel, it will be the end of Schengen."
 
Verhofstadt: "It is all true, but I am fed up of hearing it, we don't need more analysis, we need action. Instead of a summit on the Brexit on 18 February, Mr. Tusk should lock up the heads of state and government until they decide how to tackle the refugee crisis."
 
"What we need is a mandatory distribution scheme of refugees for all Member States, one asylum system to end the current chaos created by 28 different systems and one European migration policy that includes a blue card replacing the 28 national working permits."
 
"And finally, a European border and coast guard. We should register, monitor, shelter, relocate and, if necessary, send back refugees like the criminals in Cologne."
 
"This is what needs to be decided instead of dedicating a summit on the Brexit issue. It could very well be the case that we find a way out of the Brexit issue and Britain remains in the European Union, while at the same time finding ourselves without a European Union."

 

Guy Verhofstadt déclare: "Cessez d'analyser, faites en sorte que les dirigeants européens agissent"
- "Pas de Sommet sur le Brexit, mais un sommet d'urgence pour résoudre la crise des réfugiés" -

Au cours du débat d'aujourd'hui en présence de Donald Tusk, président du  Conseil et de Jean-Claude Juncker, président de la Commission européenne, Guy Verhofstadt, président de l'Alliance des démocrates et des libéraux pour l'Europe (ADLE), les a exhortés à mettre un terme à l'analyse de la gravité de la situation et faire en sorte que les États membres agissent.
 
verhofstadt bras 90.jpg"Nous l'entendons maintes et maintes fois : Schengen va s'effondrer, le marché intérieur va disparaître, l'euro est en danger et l'Union elle-même va imploser. Tout cela est vrai, c'est un gâchis en effet", a déclaré Guy Verhofstadt.
 
"Les politiques n'ont pas fonctionné jusqu'à présent. Le système de réinstallation pour les réfugiés n'est pas mis en oeuvre, nous ne disposons toujours pas d'un organisme européen de garde côtes et de garde-frontières, l'accord avec la Turquie n'est pas concluant, de nombreux réfugiés vivent dans des conditions horribles et Schengen s'effondre. Quand l'Allemagne introduira des contrôles aux frontières, l'ensemble du système se détricotera, ce sera la fin de Schengen".

"Tout est vrai, mais j'en ai marre de l'entendre, il ne faut plus d'analyse, il faut agir au lieu de convoquer un sommet sur le Brexit le 18 février prochain, M. Tusk devrait enfermer les chefs d'Etat et de gouvernement jusqu'à ce qu'ils trouvent une solution à la crise des réfugiés", a poursuivi M. Verhofstadt.

"Il faut un système de répartition obligatoire des réfugiés pour tous les États membres, un système de droit d'asile pour mettre fin au chaos actuel créé par les 28 systèmes différents et une politique européenne de migration qui comprend une carte bleue afin de remplacer les 28 permis de travail nationaux."
 
"Et enfin, un organisme européen de garde côtes et de garde-frontières. Nous devrions enregistrer, contrôler, loger, réinstaller et, si nécessaire, renvoyer les réfugiés comme les criminels dans le scandale de Cologne."
 
"Voilà ce qu'il faut décider au lieu de consacrer un sommet sur la question du Brexit. Parce qu'il se peut très bien que vous trouviez une solution à la question du Brexit et que la Grande-Bretagne reste dans l'Union européenne, alors qu'en même temps, nous nous retrouvions sans Union européenne."