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Le véhicule électrique

Date

01 Oct 2009

Sections

Energy

Interview Flash - Michel Vilatte Président de la FIGIEFA

FIGIEFA – International Federation of Automotive Aftermarket Distributors

Le véhicule électrique

Jean-Claude Fontanive et Michel Morlat, respectivement Président et Vice-président de l’European Association for Battery Electric Vehicules (www.going-electric.org ), ont rencontré Michel Vilatte le nouveau Président de la Figiefa, la Fédération internationale des grossistes importateurs et exportateurs de fournitures automobiles (Figiefa). Cette fédération internationale localisée à Bruxelles regroupe 28 organisations professionnelles de distributeurs grossistes automobiles. (www.figiefa.org)

3 questions Flash

G.E: Le développement et la commercialisation des véhicules électriques et hybrides devient une tendance incontournable pour le marché automobile de demain.
Le récent salon de l’Automobile de Francfort en est la preuve.
Quelle est la position de la FIGIEFA par rapport à cette évolution technologique du véhicule et comment votre fédération s’organise-t-elle ?

M.V : Notre fédération professionnelle a pris conscience depuis longtemps que les véhicules électriques à batterie ou hybrides, deviendraient plus ou moins rapidement une future solution de mobilité urbaine ou péri urbaine. Nous étions convaincus qu’il y aurait demain différentes nouvelles technologies pour le véhicule électrique et quoi qu’il arrive que nous devions toujours être au fait de ces technologies pour amener des services nouveaux aux consommateurs en termes de réparation et d’entretien et autres prestations comme par exemple la maintenance des batteries.

Certes, les pays européens commencent à acquérir des savoir faire dans le domaine de l’électrique, mais les technologies actuelles sont encore essentiellement basées sur des motorisations diesel ou essence. Demain il faudra aussi compter grandement avec des technologies de véhicules électriques provenant d’autres pays; de Chine ou d’Inde par exemple. Pour nous, il est essentiel, comme tous les acteurs professionnels, de connaître et maitriser tous ces nouveaux outils ou produits de mobilité qu’ils proviennent d’Europe ou d’ailleurs afin de pouvoir faire les travaux de qualité pour la réparation et la maintenance dans de bonnes conditions de sécurité et d’économie pour les usagers. Mais, pour ce faire et préserver la concurrence au bénéfice des usagers, l’accès à l’information et la formation à ces produits nouveaux demeure essentielle et doit être accessible à tous les professionnels de la filière.
Nous nous préparons dès à présent à ces nouveaux développements et opportunités dans nos réseaux.

G.E : Demain, les consommateurs de voitures électriques ou hybrides feront-ils réparer ou entretenir leurs véhicules plutôt chez les constructeurs ou dans les réseaux indépendants ?

M.V : Comme pour les véhicules traditionnels et quelque soit la technologie automobile, le consommateur devra avoir la liberté de choisir son prestataire de maintenance en fonction de ses moyens financiers, de la proximité et la facilité d’accès du prestataire, des délais d’immobilisation du véhicule et bien-sûr des conditions de prix.

Les membres de la Figiefa répondent, pour les technologies actuelles pleinement à tous ces critères exigés par les consommateurs et continueront à le faire demain pour les technologies hybrides et/ou électriques.

G.E : Vous avez évoqués des pays émergents qui construiront demain des nouveaux véhicules électriques. Seront-ils des concurrents redoutables pour les acteurs actuels du marché européen ?

M.V : Oui, je le pense. Les pays émergents tels que la Chine ou l’Inde par exemple partent quasiment à zéro et peuvent se consacrer de suite au développement des nouvelles technologies de mobilité du Futur. L’effet de masse crée par la demande locale et internationale permettra sûrement d’amortir les lourds investissements en recherche et en production. Ce sont des pays très réactifs sur les nouvelles opportunités. Les véhicules électriques en font partie. Le Japon, de son côté a déjà pris de l’avance et acquis une expérience concrète.

L’industrie européenne du secteur automobile quant à elle, possède la technologie et l’expérience sur des technologies qui font partie du passé avec des motorisations à combustion à essence ou diesel. Les investissements sur les véhicules électriques ou hybrides sont encore récents. Les projets sont nombreux certes mais on voit encore peu de solutions sortir concrètement. La compétition est lancée et il faut réagir vite.

GOING-ELECTRIC – Septembre 2009