European Parliament condemns increasing number of violations of fundamental rights in Hungary
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The European Parliament has just adopted a joint resolution on the situation of Hungary presented by the GUE/NGL, Greens/EFA, S&D and ALDE (327 in favour, 293 against, 67 abstentions).
This joint resolution was supported by many human rights NGOs including Amnesty International, FIDH, who made a strong appeal to MEPs to vote in favour via social media.
This resolution calls on the European Commission to implement Article 7 of the Treaty EU considering that these breaches and violations by Viktor Orban's government over many years constitute a systemic threat to the rule of law and the deterioration of fundamental rights in Hungary.
The resolution also calls on the Commission, as it did in June 2015, to conduct in-depth monitoring of the situation of fundamental rights in Hungary, criticising the approach taken by the Commission which focuses mainly on technical aspects of the legislation and evaluations that will have no practical impact.
French MEP, Marie-Christine Vergiat, commented: "I welcome the adoption of the resolution, yet I deplores the rejection – by a very small majority – of the demand to the European Parliament's LIBE Committee to draft a new report on the situation of Hungary that could have activated the first step of Article 7 of the TEU; which permits the EU to sanction member states for serious breaches of democractic principles and the rule of law."
"Nevertheless, this resolution is a step forward. It denounces the further deterioration of the situation of the rule of law and fundamental rights in Hungary during the years since Fidesz entered into power, as well as in other member states.
"In particular, I welcome the the resolution's call on the Hungarian government to revoke the emergency laws that were adopted in various areas in recent months.
"The capacity of the Union to address the situation in Hungary as it should is a test of the EU's political will to react to violations of, and threats to, the rule of law and human rights in all EU member states. Only a very small majority of the European Parliament is fulfiling its responsibilities.
"Today the Commission and the Council as well as political groups of the European Parliament must transform their words into actions regardless of their political affiliation to the governments involved," Vergiat concluded.
GUE/NGL Press Contact:
Nikki Sullings +32 22 83 27 60 / +32 483 03 55 75
Gay Kavanagh +32 473 84 23 20
European United Left / Nordic Green Left
European Parliamentary Group
Strasbourg 16/12/2015
Le Parlement condamne les atteintes toujours plus grandes aux droits fondamentaux en Hongrie
Le Parlement européen vient d'adopter une résolution conjointe sur la situation en Hongrie présentée par la GUE/NGL, les verts, les Sociaux-démocrates et les Libéraux (327 pour, 293 contre et 67 abstention).
Cette résolution conjointe était soutenue par de nombreuses ONG de défense des droits de l'Homme comme la FIDH et Amnesty International, qui ont appelé à un vote massif en sa faveur avant le vote sur les réseaux sociaux.
Cette résolution enjoint la Commission européenne à mettre en oeuvre l'article 7 des traités en estimant que ces différentes atteintes et violations commises depuis de nombreuses années par le gouvernement de Viktor Orban, constituent une menace systémique sur l'Etat de droit et une détérioration des droits fondamentaux en Hongrie.
La résolution enjoint également la Commission, comme en juin 2015, de mener une évaluation approfondie de la situation des droits fondamentaux en Hongrie, critiquant son attitude à ne mener que des évaluations et des procédures techniques qui restent bien souvent sans effet.
"Je me félicite de l'adoption de cette résolution sur la situation en Hongrie mais je déplore le rejet à une très faible majorité de la demande à la commission libertés civiles, justice (LIBE) du Parlement européen de faire un nouveau rapport sur la situation en Hongrie, afin, le cas échéant d'activer la première étape l'article 7 du Traité sur l'UE permettant de sanctionner un Etat membre pour violation grave des principes démocratiques et de l'Etat de droit de l'Union", déclare Marie-Christine Vergiat.
"Cette résolution représente néanmoins une avancée. Elle dénonce l'aggravation de la détérioration générale de la situation de l'Etat de droit et des droits fondamentaux en Hongrie au fil des années depuis l'arrivée de Fidesz au pouvoir mais aussi dans d'autres pays de l'UE.
Je me réjouis tout particulièrement que la résolution demande au gouvernement hongrois de révoquer les mesures législatives "d'urgence" prises dans différents domaines ces derniers mois.
La capacité de l'Union à traiter comme il se doit la situation en Hongrie constitue un test de sa volonté politique de l'UE à réagir aux menaces et aux violations de l'Etat de droit et des droits de l'Homme dans tous les États membres de l'UE. Seul le Parlement européen, une petite majorité de celui-ci en fait, prend ses responsabilités.
Aujourd'hui la Commission et le Conseil, mais aussi les groupes politiques du Parlement européen, doivent joindre leurs paroles à leurs actes indépendamment de la couleur politique des gouvernements concernés. "
GUE/NGL Press Contact:
Nikki Sullings +32 22 83 27 60 / +32 483 03 55 75
Gay Kavanagh +32 473 84 23 20
European United Left / Nordic Green Left
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