Plan d'action Environnement-Santé : prendre en compte les risques liés au changement climatique
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Les députés ont adopté un rapport d'initiative relatif à l'évaluation à mi-parcours du plan d'action européen en matière d'environnement et de santé 2004-2010. Le rapport met l'accent sur le manque d''objectifs clairs et chiffrés ainsi que sur la nécessité de prendre en compte les risques sanitaires liés au changement climatique.
Le rapport de Frédérique Ries (ADLE, BE) reconnaît les efforts consentis par la Commission depuis le lancement du plan d'action en 2004 mais regrette que ce plan ne repose pas sur une politique de prévention visant à réduire les maladies liées à des facteurs environnementaux et ne poursuive aucun objectif clair et chiffré. Il a été adopté en plénière par 522 voix pour, 16 voix contre et 7 abstentions.
Effets du changement climatique sur la santé
Les députés estiment que le présent plan d'action devrait se concentrer sur certains nouveaux défis sanitaires et examiner les facteurs environnementaux qui affectent la santé humaine comme la qualité de l'air extérieur et intérieur, les ondes électromagnétiques, les nanoparticules, les substances chimiques et les risques découlant du changement climatique.
Plus particulièrement, ils mettent l'accent sur le changement climatique et ses effets qui peuvent "jouer un rôle considérable du point de vue de la gravité et des incidences de certaines maladies". La fréquence des vagues de chaleur, des inondations et des feux de friche, et les catastrophes naturelles au sein de l'Union peuvent provoquer une augmentation des maladies.
Lobbying et nanotechnologies
Parmi les autres préoccupations exprimées dans le rapport, les députés demandent à la Commission, dans le cadre de l'élaboration de révisions législatives, de ne pas affaiblir les législations existantes, sous la pression de lobbies ou d'organisations régionales ou internationales.
Ils se disent également préoccupés par l'absence de dispositions juridiques spécifiques pour garantir la sécurité des produits de consommation contenant des nanoparticules et par l'attitude "désinvolte" de la Commission face à la nécessité de revoir le cadre règlementaire relatif à l'utilisation des nanoparticules dans les produits de consommation. Ils constatent également que les limites d'exposition aux champs électromagnétiques fixée pour le public depuis la recommandation 1999/519/CE sont obsolètes car elles ne tiennent pas compte de l'évolution des technologies de l'information.
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